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DISCOGRAPHIE |
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Après une formation classique, Katrien Delavier s'est consacrée dès le début des années 80 à la musique traditionnelle, notamment irlandaise. Elle obtint en 1982 les premiers prix du Kan ar Bobl (Lorient) et du concours international de harpe celtique de Killarney (Irlande). Sa passion pour l'instrument l'a poussée à faire des recherches plus approfondies sur l'ancienne harpe irlandaise disparue depuis le XVIIIème siècle. Ce travail s'est concrétisé au sein du groupe Hempson. Katrien s'est produit également avec d'autres formations (en musique flamande, bretonne, Centre-France, etc...) et a sorti plusieurs albums dont deux en solo. Ses activités musicales furent bien sûr complétées par l'enseignement. Elle a animé de nombreux stages dont celui du Festival de Cornouailles (Quimper) et du Festival International de Harpe Celtique (Dinan). Elle nous a quitté prématurément à la fin de l'année 1998.
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trip to Sligo/Gallagher's frolic (jigs); the butterfly/ the fisherman's (slip jigs); the Aran boat (air)/ the man in the house (reel) ; Slieve Russel/bolt the door (jigs) ; an paistinn fionn (hornpipe) ; old hag you've killed me/the Cliffs of Moher (jigs) ; Fontanella (air breton)/an dro ; laridés ; glen cottage's (polkas) ; the star of the County Down (air)/Wheelan's jig ; Sonny Broghan's/Huish the cat ; Johnny Leary's (polkas) ; off to California/the plains of Boyle (hornpipes) ; drowsy Maggie/bloom of youth (reels) ; Inishowen/pull the knife and stick it again (jigs) ; dans plinn ; Jack broke da prison door/Donald blue/sleep soon ida mornin (reels des Shetlands) Katrien
DELAVIER : harpe "celtique" moderne à cordes nylon, Camac
; harpe à cordes métalliques.
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"La harpe, instrument magique des bardes et des druides, est l'instrument mythique par excellence. De l'ancienne technique traditionnelle de la harpe irlandaise, perdue depuis le XVIIe siècle, on ne sait pas grand chose, si ce n'est qu'elle était extraordinairement complexe et que les "harpeurs" jouaient avec les ongles sur des harpes à cordes métalliques. Les seuls éléments dont on soit sûr proviennent du travail de collectage réalisé par Edward BUNTING lors du concours de harpe traditionnelle de BELFAST en 1792, en particulier sur la technique du harpiste Denis HEMPSON. Celui-ci, alors âgé de 90 ans, était le dernier harpiste irlandais à jouer encore sur cordes métalliques avec l'ancienne technique, dernières traces d'un âge d'or qui daterait du début du deuxième millénaire. L'ancienne musique gaélique, interdite par les anglais, a disparu en tant que telle. Il reste encore les "sean-nos" (littéralement "chants dans le vieux style") et quelques livres de collectage qui remontent au XVIIe siècle pour les plus anciens. Quant
à la danse populaire, on n'en trouverait aucune mention avant le
XVIIe siècle. Au XlXe siècle, avec le romantisme et le réveil
de la conscience irlandaise, un regain d'intérêt s'est manifesté
pour l'ancienne harpe ; mais il s'est appliqué à un instrument
complètement différent, dérivé de la grande
harpe classique aux cordes de boyau très tendues. L'instrument,
alors coupé de ses racines, n'a pas suivi l'évolution de
la musique comme ont pu le faire les autres instruments traditionnels.
La harpe est alors resté surtout cantonnée dans un rôle
d'accompagnement des chants, ou réservée aux mélodies
: l'instrument et la technique employée ne permettaient plus ni
les ornementations complexes, ni la rapidité d'exécution
et le "swing" demandés par la danse. Depuis l'esprit et la technique,
comme l'instrument, proviennent de la musique classique (le problème
s'est posé dans les mêmes termes pour les harpes anciennes
du continent). lntéressèe d'avantage par la musique de danse que par les mélodies romantiques, il m'aura fallu plusieurs années de recherches et de remise en question par rapport à ma formation classique pour pouvoir résoudre les difficultés techniques de l'adaptation de cette musique sur la harpe "celtique", puis commencer les recherches sur l'ancienne technique de la harpe irlandaise à cordes métalliques. Ce disque présente quelques facettes de ce travail. Le répertoire joué ici est presque exclusivement composé de musique de danse, jusqu'à présent peu joué en tant que telle sur la harpe. Cette musique est de tradition orale, apprise soit directement d'un musicien à l'autre, lors des "sessions" concerts et rencontres, soit indirectement par l'intermédiaire d'enregistrements, depuis l'apparition des disques. Pour ceux qui savent lire la musique, les recueils de collectage constituent une troisième source de répertoire. Mais de même que les Irlandais on toujours intégré et "irlandisé" les éléments extérieurs à leur culture, comme certains instruments de musique, le bouzouki par exemple ; quelle que soit l'origine du répertoire, celui-ci doit être d'abord "digéré" par le musicien qui le fait sien et le joue selon sa sensiblité propre. Je n'ai pas failli à la tradition et ne peux donc pas me souvenir de l'origine de tous les morceaux joués ici." Katrien DELAVIER |
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Dinnie Delaney (jig)/the star of Munster (reel) ; an hini dilezhet (air breton) ; boring the leather/rolling wave (jigs) ; Miss Farr/Castle Kelly (reels) ; big Dan O'Mahony/Jerry Daly's (hornpipes) ; Garrett Barry's/banish misfortune (jigs) ; suite d'an dros ; a fig for a kiss (slip jig)/a finnish polka ; humours of Ballyconnell/the rights of man (hornpipes) ; hunter's purse/Cooley's (reels) ; Baile an tSamhraidh/slide (slides) ; gavotte des Montagnes ; Lord Mayo (air) ; old man Dillon/Con Casey's (jigs) ; as I went on upon the ice/polka (polkas) ; fishing in the rain/kittens in the plate (jigs) ; a boot hands wi your feet/Spootiskerry (reels des Shetlands) Violaine Mayor : harpe à cordes métalliques ; Juliette Collache et Elise Wuillemin : harpes à cordes nylon ; Christian Declerck : violon, bodhran ; Gérald Ryckeboer : uilleann pipes, guitare ; Rosena Horan : guitare |
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"La harpe, instrument millénaire, a subi de multiples mutations au cours des siècles et à travers le monde. Au coeur de nombreuses légendes, elle n'en est pas moins présente dans la réalité du monde musical d'aujourd'hui, tous styles confondus. Traditionnellement à cordes métalliques, la harpe irlandaise disparaît en tant que telle au cours du XVIIIe siècle. Un vif intérêt se manifeste aujourd'hui pour la recherche de la "harpe perdue" et me lançant, moi aussi, sur ses traces, j'ai découvert une autre approche de l'instrument, tant au niveau technique que musical. J'aime confronter cet univers avec une conception plus actuelle, que ce soit sur cordes métalliques ou cordes en nylon, voire en les mélangeant, comme dans notre trio de harpes par exemple. Cette variété de couleurs qu'apportent trois instruments aux timbres différents est, de plus, mise en valeur par la personnalité du jeu de chacune. Je n'ai pas pu m'empêcher d'y ajouter une touche bretonne, première étape d'un travail passionnant entrepris avec Violaine Mayor. La musique de danse bretonne est traditionnellement chantée en "kan ha diskan", ou sonnée par un couple biniou-koz et bombarde (tradition particulièrement riche dans la région des Montagnes et le Centre-Bretagne). Les deux harpes imitent ce jeu de couple : l'une joue le rôle de la bombarde, qui donne l'élan sur la première phrase musicale, puis se tait pour laisser entendre l'autre en écho dans le rôle du biniou-koz. Les basses viennent régulièrement rappeler le bourdon. Cette palette sonore, mise principalement au service de la danse, se devait bien sûr d'être complétée par quelques instruments couramment pratiqués au sein de la musique traditionnelle irlandaise d'aujourd'hui. " Katrien DELAVIER |
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CD audio avec programme multimédia (PC). Les plages audio sont lisibles par tout lecteur CD audio. Seuls le programme multimédia nécessite un ordinateur multimédia Conception et photographies : Christian Lebon musiciens :François Breugnot : violon ; Katrien Delavier : harpe à cordes métalliques ; Ronan Le Dissez : flûte traversière ; Christian Maes : accordéon ; Marc Pollier : uilleann pipes ; Christophe Raillard : piano plages jouées par Katrien: 3
-the young man's dream/open the door softly (airs) |
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