HEMPSON

Musique ancienne d'Irlande et d'Ecosse

Photo Christian LEBON

 

 

Les MUSICIENS

Le CD

Denis HEMPSON, dont le groupe tire son nom, fut le dernier détenteur des anciennes traditions de la harpe irlandaise à cordes métalliques dont la technique et le répertoire furent étudiés en détail dans les dernières années du XVIIIème siècle par Edward BUNTING qui présenta en 1840, dans son livre "The Ancient Music of Ireland", des systèmes d'accord, des doigtés, des ornementations, enfin, quelques échantillons de musique notée directement d'après le jeu du musicien. Si on ajoute à ceci certains morceaux qui figurent dans des recueuils irlandais du XVIIIème siècle ainsi que dans des tablatures de luth écossais des XVIème et XVIIème siècles, on constate qu'ils révèlent, en particulier dans les basses, des systèmes musicaux déjà archaïques à l'époque de leur publication. Le groupe HEMPSON a étendu l'application de ces principes à tout le traitement instrumental, ce qui a exigé une remise en question fondamentale non seulement du jeu et de l'accord, mais de toute notre vision de ces musiques. D'autre part, l'expérience de la musique traditionnelle orale qu'ont tous les membres du groupe a profondément influencé la lecture des documents et fait que l'interprétation n'est jamais figée car, au travers des signes écrits, nous retrouvons bien des formes toujours présentes aujourd'hui dans les traditions d'Irlande et d'Ecosse.
Tous ces éléments fusionnent pour former une image plausible d'une pratique musicale dont les sonorités et les rythmes nous surprennent par leur fraicheur et, malgré leur âge et certains aspects familiers, leur nouveauté.



La musique populaire de l'Irlande actuelle porte la marque d'une culture ancienne et savante. C'est cette spécificité que Hempson a choisi de mettre en valeur, à la fois dans le choix des morceaux et dans l'instrumentation, à travers ce qui reste de la technique des anciens harpeurs.

Feachan Gleash/planxty Bourke ; Marbhna no cumba/Dermott O'Dowd/I wish you would marry me now ; Scott's lamentation ; bonny Tavern Green/the colleen rhu/the Waterford boys ; Girls have you seen George/the beardless boy ; Robert Jordan ; Drimen duff/the humours of Listivane ; Patrick Kelly ; Arthur Shaen ; Mr O'Connor's jig/Molly McCall ; Henry McDermott Roe ; Bantry Bay boys ; James Betagh & jig ; Kitty Magennis ; Sarsfields lamentation/the taproom/the Hopetoun House ; the mountain stream where the moorcocks crow.

Enregistré en décembre 1993 par Marc CHAMPOD, au Studio TUBE (CH)

LA PRESSE

Subtilité et harmonie à fleur de peau. Tout en finesse. Leur musique offre une vision très pure d'un patrimoine ancien. Rencontre entre une forme du Moyen-Age et une recherche sur la musique irlandaise.
OUEST FRANCE

S'il n'est pas le premier groupe à s'aventurer dans ce répertoire très spécifique, " Hempson " se différencie de ses prédécesseurs car il bénéficie des recherches menées par la harpiste, reconstituant un jeu sur l'emploi des ongles. Les quatre musiciens se sont orientés vers une orchestration conçue comme une " extension sonore de la harpe ". Cela donne donc un "son Hempson".
AR MEN.

Un vrai travail d'ethnologue et une remarquable qualité d'interprétation et de sonorité des vingt-six morceaux font de ce disque une référence.
LE TREGOR.

Indéniablement le travail de " Hempson " est original et le résultat aussi surprenant qu'agréable. Des mélodies étranges, des couleurs différentes pour un pays que l'on croyait connaître. Voici un disque qui fera date par son originalité et sa qualité artistique. Un disque envoûtant qui devrait élargir le public des musiques irlandaises.
TRAD MAGAZINE.

L'ensemble " Hempson " fait un vrai travail de retour aux sources.
INFO MATIN.

Voici un petit bijou sur lequel les amateurs de musique celtique feraient bien de se ruer.
LE MONDE DE LA MUSIQUE.

Quelques extraits : Fichiers MP3 En cours de réalisation ...  
   
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On les connaît tous les quatre, certains depuis plus longtemps que d'autres ; on les avait classés chacun dans une petite boite, avec une petite étiquette et puis voilà qu'ils en sortent et font ensemble une musique, non pas inclassable, mais jamais entendue. Une musique rafraîchissante par sa " pureté ", décapante par sa " nouveauté ". Nouvelle, car c'est un regard neuf porté sur une musique " vieille ". Pure, car elle respecte la mélodie et son style, n'ayant pas besoin d'en rajouter pour flatter nos oreilles occidentales contemporaines et laissant ainsi s'épanouir le style de l'interprête.

TRAD MAGAZINE

Katrien DELAVIER est originaire du Nord de la France. C'est à l'àge de 10 ans en écoutant Alan Stivell qu'elle décide d'apprendre la harpe au Conservatoire. Très vite, elle est attirée par la musique traditionnelle (et plus particulièrement irlandaise) et s'intéresse à la harpe dite celtique. Au début des années 1980, elle s'intègre à plusieurs groupes folk participant au "revival" musical de la région. Depuis la création de Hempson, elle a acquis une maîtrise unique de la technique ancienne de la harpe irlandaise à cordes métalliques.

Gérald RYCKEBOER, Dunkerquois d'origine, après avoir joué dans divers groupes de jazz-rock et pratiqué le "folk anglais" en tant que guitariste, il a le coup de foudre pour la musique irlandaise. Passionné de cornemuses (il en pratique 5 différentes), il joue actuellement dans diverses formations. Que ce soit au travers de la musique flamande, irlandaise ou du centre de la France, il explore ainsi des aspects bien différents des musiques traditionnelles.

Jean-Michel ALHAITS commence sa formation de musicien traditionnel sur les instruments bretons (bombarde et biniou) au contact de musiciens tels que Jean Le Nouveau et Marcel Le Corre. Il remporte une dizaine de premiers prix dans les concours en Bretagne (Kan ar Bobl, Quimper, Langonned etc.); en même temps il pratique la musique irlandaise. A partir de 1983, il se tourne vers la musique classique et plus spécialement vers le basson. Il obtient un premier prix au Conservatoire National Supérieur de Musique ainsi que des prix internationaux. Il est titulaire des C.A. de basson et de Musique de Chambre.

John WRIGHT, chanteur et musicien né en Angleterre, son approche de la musique ancienne est conditionnée par une longue pratique des musiques traditionnelles. Il arrive en France en 1967 et travaille pendant 5 ans au département d'Ethnomusicologie au Musée de l'Homme à Paris. Tout en donnant avec sa femme Catherine Perrier de nombreux concerts de musique traditionnelle, largement alimentés par leurs propres collectages en France et en Irlande, il va désormais se concentrer sur l'histoire des instruments à archet, leur forme, leur montage et l'influence de ceux-ci sur l'esthétique sonore et les styles musicaux à travers les âges. Il a participé récemment encore à plusieurs projets de reproductions d'instruments d'après des sculptures médiévales, notamment à St. Jacques de Compostelle. Il dirige l'ensemble Porque Trobar qui s'est spécialisé dans les musiques des chansonniers des 12e et 13e siècles.

Contact : ryckeboergchezfreeenfr
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